La vie est dure
Et il paraît qu'il faut la croquer à pleines dents!
Après on s'étonne qu'on puisse se les casser dessus?
La vie est dure
Et il paraît qu'il faut la croquer à pleines dents!
Après on s'étonne qu'on puisse se les casser dessus?
Rarement fleur bleue...
Mais
L'oeil-et
L'iris émus.
Tantôt
Mue-gai,
Pisse-en-lit,
Coq-illico.
Tantôt croque-us,
Lisse,
Pensée rose ou violette.
Son état-mine.
C'est toujours au bout-qu'est
Son corps-hall où
le pôle-haine s'engouffre
Et les flots-râlent.
L'aube-épine
Les fleurs du mâle.
_ " Alors, la patate?
_ Bof... Pas trop la frite.
_ Ah purée!"
De la maîtrise de l'intrigue
Dépend l'attention du lecteur.
Ne m'en voulez dons pas si de la sorte
J'ose espérer vous tenir en haleine.
La peur de l'absence du regard de l'Autre
Justifie-t-elle tous les moyens?
Certes non.
La technique me paraît cependant relativement efficace.
Autant que l'art délicat.
Alors oui
Restez!
Visitez.
Revenez.
Toujours...
Encore...
Autant qu'il le faudra
Pour débusquer l'Article.
Celui qui, au final,
Révèlera l'intrigue...
... Un jour.
J'ai quelquechose de très important à vous dire!
Vraiment.
Quelque chose de vital
Qui me tient à coeur
Et qui va, à n'en point douter, vous chambouler tout net.
Vous n'allez tout simplement pas en croire vos yeux.
Le scoop!
Convoquez céant journalistes, badauts, vautours et autres curieux.
Faites rouler les tambours.
Oui attention,
L'effet risque d'être démesuré.
Asseyez-vous.
Je vais vous livrer la nouvelle du siècle.
...
... Mais pas maintenant.
Les pans de toi sont lisses...
Quelle tuile!
Dans 5 minutes
Ils prévoient une courte maintenance de l'administration de mon blog.
C'est con.
J'étais sacrément inspiré à l'instant.
Mauvais concours de circonstances.
Ne quittez pas.
Je vous mets en attente.
Une page musicale?
Je ne comprend pas.
Plus j'ouvre de fenêtres sur mon ordi
Et moins j'ai d'air.
Un réveil de plus.
Et je suis encore en vie.
Chaque jour est un miracle.
Je suis mourant pensez-vous?
Fichtre non!
Mais j'ai déjà vu la mort faucher en pleine nuit.
Sans prévenir.
Le soir
Je jette un coup d'oeil craintif sous mon lit.
Au cas où elle pourrait s'embusquer là avec sa longue faux.
Je pose une main sur mon palpitant
Pour sentir sa force,
Sa capacité de résistance.
Puis je m'endors.
D'abord un oeil.
L'autre à l'affût.
Puis deux, fébrilement.
La position foetale du coucher
Se veut un refuge,
Presque un instinct de survie,
A la recherche de l'élan vital.
Ouf.
Même si je meurs aujourd'hui, ça sera en conscience.
Eveillé.
Debout.
La mort est un sacré stratège,
Une guerrière chevronnée.
Elle sait
Que c'est toujours en temps de trève
Que les attaques sont les plus meurtrières.
Mais moi je prend le maquis.
Je lutte.
Je me soulève.
Je vis.
Avec vous.