Une vie de table ne se résume pas
A des caresses de culs de bouteilles !
Il faut aussi se coltiner les tâches !
" Je ne vous écoute que d'un oeil ".
Hacker vaillant rien d'impossible.
Et vive la révolution!
La chute du bouquin est d'autant plus surprenante
Quand il s'agit d'un pavé.
On tombe en effet de beaucoup plus haut.
La notion de bonheur est parfaitement antinomique
A toute nomenclature
Ou méthodologie.
Les recettes ne valent que pour des futilités.
On s'y accroche cependant,
Faussement acteurs de nos destins.
Guides, cases, étiquettes.
Contrôle, maîtrise, assurance.
Oui mais,
A quoi bon mettre la mer en bouteille?
L'écope ne fait que retarder le naufrage.
Un truc m'échappe tout de même...
Pourquoi trouve-t-on dans les hautes sphères
Autant de gens carrés et de bassesses?
La rigueur de la cravate n'a-t-elle pas une incidence directe
Sur le manque de perspective?
J'ai tendance à me méfier des gens qui se disent droits
Et qui vous font des courbettes.
Question de logique géométrique.
Hier on m'a reproché ma labilité émotionnelle.
Je dois reconnaître que ça m'a considérablement irrité.
Mais aujourd'hui je m'en fous.
Et demain ça devrait me faire rire.
Un "islam de France", ça veut dire quoi?
Un minaret avec des cloches?
Un ramadan au rabais rebaptisé carême?
Le Coran traduit en latin?
Abraham cloué sur une croix?
La Mecque délocalisée au Vatican?
Du jambon halal?
Un Aïd-El-Kébir le 25 décembre?
Un imam pédophile?
...
"Regarde-moi quand je te parle!
Lève un peu la tête nom de dieu!
Vraiment ça devient impossible.
Tu te lèves avec, tu déjeunes avec,
Planqué derrière ta boîte de céréales.
D'ailleurs tu manges à peine.
Plus rien d'autre ne te fait vibrer.
La main en creux, comme un nid de peau tiède protégeant l'oiseau sacré.
Sur la route du collège ce matin
J'aurais voulu qu'on parle du soleil glacé naissant dans le brouillard,
Derrière le clocher nimbé de jaune.
Mais tu n'as rien vu.
Une gloire safran s'offrait à nous et
Tu n'as rien vu d'autre que ta main crispée sur cette petite lumière bleue.
Un autre Orange te hante.
Tu restes à l'affût de la moindre vibration.
Et ce soir, tu vas encore avaler tes sonneries, à toute vitesse,
Poussé par des compulsions frénétiques
Qui te bercent d'illusions.
Dormir avec lui.
Dévoré.
Asservi.
Cyber-autiste.
Demain c'est sûr, je vais t'amputer.
Je te le dis texto.
Retirer la carte SIM de ce fichu bordel.
Je ne déclare pas forfait.
A tous les coups tu vas me détester,
Etre en manque immédiat, hurler,
Te prendre la tête entre les mains.
Je t'en prie, ne nous quitte pas.
Combats ton démon avec moi.
Il ne faut pas le l'SFR".
A quoi bon brancher un ventilateur en plein courant d'air?
Me direz-vous.
La bise ne naît jamais au coeur des tempêtes.
Et on ne retrouve son souffle que lorsqu'on l'a perdu.
Certes.
Mais le temps de la respiration est bien trop court
Pour laisser quelques tornades nous porter bien loin.
Dès que le cyclone fermera son oeil,
Nous lui soufflerons la vedette.
C'est sûr.
D'un souffle!
L'air de rien...
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